samedi 16 septembre 2017

Hizelaya

Hizelaya Monnoyeur est née à Roubaix en 1956.
Son père, Philippe Derville, artiste peintre membre de « l’école de Roubaix », (www.lepeintrederville.com), l’a initiée à la peinture et à la couleur dès son plus jeune âge. Après une enfance insouciante et heureuse, elle décide d’étudier le dessin aux beaux-arts de Roubaix. Puis, ses études terminées, elle part pour Paris. Là, elle réalise à quel point il est difficile de vivre de sa peinture et rejette l’univers artistique. Elle se lance alors dans la vie professionnelle et choisit la communication et la création publicitaire, un domaine où elle va évoluer pendant dix ans.
Depuis de nombreuses années, Hizelaya était tombée sous le charme de la Côte basque, que son mari lui avait fait découvrir.
En 2000, elle y plante sa boîte de couleurs et trouve son « écriture » dans ce paysage magnifique. C’est un ami, le peintre, Philippe Real del Sarte, qui l’incite à exposer ensemble dans ce lieu mythique qu’est la Maison de l’Infante à Saint-Jean-de-Luz.


Désormais, dans son atelier, au pied de la Rhune, où la vue est exceptionnelle, Hizelaya pratique « la peinture volupté-instinct, laissant la main danser à son gré », jouant des couleurs et des matériaux, de l’ombre et la lumière. Cette sérénité, la beauté des paysages, dont les coloris s’échelonnent de la terre de Sienne au carmin violacé au fil des saisons, sont pour elle une source d’inspiration. Elle trouve également un matériau fécond dans l’authenticité du Pays basque : les places des villages, les frontons, les chemins qui mènent aux ventas, les arènes. Elle aime la tradition, comme ces foires aux pottoks - ces petits chevaux sauvages vivant dans la montagne -, qui ont lieu le dernier jeudi de novembre ou la foire aux bestiaux d’Urrugne.


D’un geste sûr, Hizelaya travaille ces toiles au couteau avec du sable dont les couleurs minérales sont réveillées par des fonds très vifs.
Selon les thèmes, que ce soient les pelotaris - où elle travaille les courbes et le mouvement -, les corridas à cheval sur grand format ou les scènes basques, elle peint, d’un geste sûr, des scènes qu’elle a observées et qu’elle compose, avec force ou avec grâce, sur sa toile. En savoir plus

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